Avec Emmanuelle Pireyre

Février 2017: atelier d’écriture mené par Emmanuelle Pireyre, alors écrivaine en résidence auprès de la ‘School of Modern Languages’. Emmanuelle a fait travailler les étudiant.e.s – et profs – sur deux propositions d’écriture:

La première, prenant comme point de départ le texte de Michaux, Lointain intérieur (Gallimard, 1938), invite à écrire l’intériorité (sentiments, émotions) à partir d’images concrètes, matérielles. Lier l’intérieur et l’extérieur, ce qui n’est pas tangible avec le quotidien, le banal; parler de soi sans parler de soi…

La deuxième proposition a comme appui le texte de Charles Pennequin, La Ville est un trou (P.O.L., 2007), et en particulier le portrait qu’il y fait de son père: il s’agit d’essayr de tracer le portait d’un proche (ami, membre de la famille) sous forme de listes, de bribes, d’anecdotes, en commençant chaque phrase par ‘Un jour’.

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February 2017: writing workshop led by Emmanuelle Pireyre, writer in residence in the School of Modern Languages.

Students – and staff – worked on two ‘propositions d’écriture’:

Firstly, from Henri Michaux’s Lointain intérieur (Gallimard, 1938), how to write feelings and emotions using concrete, material images? How to make the interior exterior? How to mix the poetic with the everyday? How to talk about oneself without saying anything about oneself?

Secondly, using Charles Pennequin’s portrait of his father in La Ville est un trou (P.O.L., 2007), a task consisting in drawing the portrait of someone we know – a relative, friend, family member – starting each sentence with ‘Un jour’.